Cette fois, c’est sûr : on peut créer des ordinateurs surpuissants à base d’ADN
Alors que les fondeurs de silicium traditionnels se heurtent à de plus en plus de difficultés pour réduire la taille des transistors et accélérer les processeurs, des chercheurs anglais viennent d’apporter la preuve qu’il est possible de créer une machine de Turing universelle à base d’ADN.
Une puce qui grandit en fonction du calcul
C’est la dernière pierre qui manquait à la concrétisation du rêve d’un ordinateur à ADN. Une telle machine a le potentiel de calculer non seulement plus vite qu’un circuit traditionnel mais aussi plus vite qu’un ordinateur quantique ! Le secret de cette puissance tient d’une part dans la taille réduite des molécules d’ADN qui permet d’en entasser un très grand nombre dans un petit volume, et d’autre part de la faculté qu’à l’ADN de se répliquer. Grâce à cela, un ordinateur à ADN peut explorer un nombre énorme de solutions en parallèle.
Évidemment, il reste encore beaucoup (beaucoup) de travail avant la commercialisation d’un CPU à ADN, mais au moins la voie est-elle ouverte, en théorie.